Le château de Mauzun, géant méconnu
Spectaculaire forteresse, bâtie sur un volcan endormi et un oppidum gaulois, elle a joué un rôle clé dans le rattachement définitif de l’Auvergne à la France au XIIIe siècle. Le château de Mauzun n’a pourtant pas la réputation qu’il mériterait, la faute à son état de ruine, bien que quelques bénévoles s’échinent depuis des années à le remettre en état. Les passionnés de forteresses médiévales ne seront pas déçus par l’un des plus beaux exemples d’architecture militaire médiévale d’Europe.
Le château de Montmorin célèbre les Auvergnats
Cette forteresse datée du XIIe siècle est profondément ancrée dans l’histoire locale et constitue un vestige marquant qui a vu défiler la vie des habitants de la région de Billom. C’est pourquoi, le restaurateur du site Henri Delaire, y avait ouvert un musée retraçant tout autant la longue vie du château en lui-même, que celle des auvergnats d’antan qui ont vécu à l’ombre de ses remparts depuis des générations.
Parentignat, le “petit Versailles” auvergnat
C’est ainsi que l’avait baptisé l’écrivain Henri Pourrat, saluant en cette demeure un chef-d’œuvre parmi les résidences aristocratiques provinciales. Outre cette qualité, le château, miraculeusement épargné par la Révolution de 1789, abrite l’une des plus belles collections privées de peintures de grands maîtres français des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi qu’une belle bibliothèque de 20.000 volumes.
Le château de Saint-Saturnin, demeure royale au cœur de l’Auvergne
Fief de la famille de la Tour d’Auvergne, bâti au XIIIe siècle, puis remanié à diverses reprises après le XVe siècle, la bâtisse a reçu en son sein de prestigieux résidents. Ainsi, la reine de France Catherine de Médicis, italienne, mais apparentée aux la Tour d’Auvergne et sa fille, Marguerite de Valois (la fameuse reine Margot, compagne malchanceuse d’Henri IV) ont pu y demeurer brièvement.
Le château de Tournoël, le gardien de Volvic
Toujours dans une veine médiévale, Tournoël domine la ville de Volvic de ses remparts remontant au XIe siècle. Haut-lieu de l’affrontement séculaire entre les comtes d’Auvergne et les évêques de Clermont, ce monument, partiellement en ruine offre toujours aux visiteurs les dédales grisants de ses coursives et remparts.